On était donc à 4. Et puis, j'ai trouvé deux autres poules et je n'ai pas pu m'empêcher. Nico est revenu un soir et il y avait soudainement 6 poules dans l'enclos. Surprise Chériiiii. Il était pas aux oiseaux (haha la pognez vous?) mais disons que le fait était accompli et le deal était signé.
Avec l'arrivée de l'automne, j'ai pu les laisser aller libre dans le jardin nouvellement clôturé (de fortune pour 10$) et gratter et fertiliser, et gratter à nouveau (elles grattent beaucoup et creuseraient jusqu'en Chine si je les laissais faire!) et trouver des graines/roches/vers de terre/compost frais. Elles sont libres sur un immense espace (mon jardin) et ont droit à plein de gâterie (lire: compost). Cette année, mes récoltes ont été extrêmement maigres, je pense, par manque de fertilisant. Mais l'an prochain, je m'attends à des concombres, zucchinis et tomates monstrueux si je me fies aux beaux cacas qui se retrouvent mélangés à la terre en plus du compost qu'elles ne mangent pas. Elles ont ainsi tout intégré le compost et mélangé la terre de mon jardin qui se retrouve près pour le printemps prochain.
Le plus à leur activités de rotoculteur à plumes? Elles pondent chacune un oeuf par jour, timées comme des horloges. Des beaux gros cocos bruns, avec un jaune presque orange de par leur quasi liberté et leur diète variée. Et ils sont bons. Et surtout, ils arrivent au rythme d'une douzaine au 50h!
J'adore mes poules, elles sont drôles avec leurs manies. En plus, depuis qu'elles sont 6, elles sont plus faciles à gérer, elles ont comme un esprit de troupeau. Elles bougent ensemble, se sauvent moins, suivent la matriarche et maintenant, la matriarche, c'est moi. Elles jettent toujours leur mangeoire par terre cependant. Je dois trouver un nouveau système pour ça!